***Préambule au 5/15 du 16 août 2019***

Il y a à peine 10 mois, les investisseurs s’affolaient de voir les taux longs américains monter fortement et par voie de conséquence, ils engageaient les marchés actions dans la violente glissade de fin 2018: tout était écrit, la récession était là…

Début 2019, surprise! La récession est remise à plus tard, les actions rebondissent fortement, le pire n’étant pas certain.

Mais rien n’y fait, la peur depuis le début de la guerre commerciale est en toile de fond, créant des phénomènes auto-validants en portant les investisseurs vers des actifs de moins en moins liquides, achetés à n’importe quel prix…les marchés financiers ont aussi changé de ce côté-là.

Aujourd’hui, dans des marchés creux, c’est l’accélération de la baisse des taux longs qui auto-valide l’idée d’une récession.

Greenspan en son temps, Yellen il y a peu, ont bien essayé de monter au créneau pour suggérer que les marchés financiers ont changé (cf. article les Echos Investir du 15/08/2019), que les statistiques liées à l’inversion de la courbe des taux sont inutilisables (plus liées au mouvement moutonnier qu’à une quelconque anticipation, tout comme c’est le cas pour la volatilité depuis quelques années).

Mais rien n’y fait. Dans la panique, la peur est plus forte que la réalité du risque.

Depuis 8 ans, nous avons toujours dit que nous serions incapables de quantifier la peur: 2%, 10%, 15%, … impossible de savoir jusqu’où les marchés iront, surtout quand on a des signaux contradictoires. Mais à chaque fois, nous avons annoncé des krachs haussiers à venir. Nos balises, qui sont basées sur des critères innovants permettant de prendre en compte les changements qui ont profondément modifié les marchés financiers ces dernières années, ont bien mesuré, non pas la peur mais la réalité du risque (l’Espagne en 2012 (pas de risque), Chypre, puis les marchés émergents (pas de risque), puis le Shutdown américain (pas de risque) en 2013, l’Ukraine/Russie en 2014 (pas de risque), la Grèce, puis la Chine en 2015 (pas de risque), le Brexit (pas de risque), puis les élections présidentielles américaines (pas de risque) en 2016, etc.).

Alors, aujourd’hui, face à tant d’événements anxiogènes qu’en est-il?

Cette fois encore, les balises ne s’affolent pas, suggérant une nouvelle exagération des peurs. En effet, des solutions existent pour maintenir la croissance en tôle ondulée dans une zone basse, certes, mais suffisante, comme depuis 8 ans. Cela suffira à faire rebondir très fortement les marchés actions.

C’est le moment de se hedger face à la peur!

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